Mais laissons-le se présenter lui-même… : Lire l’article de Tahiti-Infos
» Mon grand-père disparaît en 1954, j’ai alors 11 ans.
De lui, j’hérite un microscope, un poste à galène et une belle lunette astronomique. Très vite, je commence à observer le ciel.
La même année mes parents m’offrent un ouvrage monumental devenu mythique : « L ’ Astronomie populaire » de Camille Flammarion. Dès lors, la passion de l’astronomie ne me quitte pas, celle des sciences non plus.
En 1976, je soutiens une thèse d’électronique sur les calculateurs rapides analogiques, et, parallèlement, je navigue souvent au large en voilier sous les étoiles.
En 1986, j’obtiens une thèse d’État en informatique sur le traitement d’images et l’intelligence artificielle.
Je deviens ensuite professeur des universités.
En 1990, je crée à l’Université de La Rochelle le Laboratoire Informatique images Interactions – L3i – lequel comporte aujourd’hui plus de 100 chercheurs.
Je travaille en recherche sur des techniques proches de celles utilisées par les astrophysiciens.
En 1999, devenu vice-président du conseil scientifique de l’Université de la Polynésie française, je crée, entre autres, l’École Doctorale du Pacifique.
Avec notre voilier, ma femme et moi découvrons la beauté des îles. Je me passionne alors pour les navigations extraordinaires des anciens Polynésiens.
La présence obsédante du ciel est toujours là. Cette passion me conduira à écrire la trilogie « Polynesia », sortie en « Pocket » en 2012 et 2013.
Début 2016, je décide d’acquérir un télescope. Une « grosse machine » avec laquelle, à Tahiti, j’observe le ciel profond. Très profond même, puisque récemment j’aperçois, enfin, ce que je cherche : les signes d’une galaxie dont la lumière est partie avant la naissance de… »
Jean-Pierre Bonnefoy, membre de notre association Proscience, nous fait ce soir l’amitié d’animer une conférence à l’UPF sur le thème :
« Fascinant ciel profond… »